Mis à jour le 28 janvier 2021 à 12:36 Par Katrin Acou-Bouaziz
Baby-blues et dépression du post-partum sont deux situations à ne pas confondre, surtout par l’entourage. En effet, si le premier est passager et bénin chez la jeune maman, le deuxième expose à des risques graves pour la mère et son enfant. Voici leurs différences.
Ils ne touchent pas le même nombre de personnes
Le baby-blues touche 80% des femmes tandis que 10 à 15% des mères (jusqu’à 35% pour les femmes ayant accouché prématurément ou dans les populations précaires) souffrent de dépression du post-partum. « Ce chiffre est sous-évalué car certaines femmes n’en parlent jamais. La dépression reste souriante ou silencieuse », précise Elise Marcende, présidente de l’association « Maman Blues ». Un point commun tout de même : le baby blues et la dépression du post-partum peuvent aussi survenir chez les pères.
Ils n’apparaissent pas au même moment
Le baby-blues apparaît entre le 3ème et le 10ème jour après la naissance tandis que la dépression du post-partum se révèle autour de la sixième semaine après l’accouchement (entre deux et huit semaines). Certains symptômes permettent parfois de la déceler pendant la grossesse. A savoir : le baby-blues s’il se prolonge au-delà de 10 jours, peut avoir été un premier signe d’alerte d’une dépression du post-partum.
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