L’hypnothérapie est de plus en plus souvent utilisée pour lutter contre l’anxiété et la douleur. Mais elle est encore nimbée de mystère. Le point sur les locataires et les aboutissants de cette pratique, pour appréhender sereinement une séance d’hypnose.
Sommaire
- Il n’y a pas que le thérapeute qui travaille
- Le patient doit être conscient tout au long de la séance
- En vidéo: L’hypnothérapeute peut-il prendre le contrôle de la personne?
- L’hypnose aide à trouver des solutions
- L’hypnose ne convient pas à tout le monde
- Après une séance, on peut ressentir une grande fatigue
- La formation des thérapeutes est inégale
Bardée de stéréotypes, l’ hypnose renforcée en réalité un état de rêverie et de relaxation dont nous faisons l’expérience au quotidien. Voici quelques principes à garder en tête avant de débuter un suivi avec un hypnothérapeute.
Il n’y a pas que le thérapeute qui travaille
Lorsqu’elle se donne en spectacle, l’hypnose montre souvent une personne plongée dans une profonde torpeur qui ne se rend plus compte de rien. «Certains patients s’attendent donc à ce que seul le thérapeute travaille, note Antoine Bioy, psychologue et hypnothérapeute. Ce n’est pas le cas et c’est pour elles une déception importante. »Cette image de l’hypnose est en effet trompeuse. Lors d’une séance, le thérapeute crée seulement les conditions qui permettent d’entrer dans un état de «dissociation» , on parle aussi de «transe» , qui amplifie les ressources internes du patient.
Les actes y sont séparés des pensées. «C’est un peu comme lorsque l’on rêvasse en regardant la lueur d’une bougie», a décrit Alexandra, 30 ans. Cet état est propice à l’émergence d’images, d’impressions grâce à ce que l’on peut décrire ses problèmes , les visualiser et les dépasser. L’hypnothérapeute, lui, est un guide dont la présence est importante. «Il nous accompagne pour entrer dans l’état hypnotique. Puis il nous sollicite en nous proposant des images, des changements », dit Isabelle, 54 ans.
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